(pour cocher une case, ajouter checked après value="a" ) → samedi soir, appart vide, et rien que pour toi. je chope la zapette que j'ai jamais réussi à prendre des mains de bob, et j'me fais une soirée télé en solo même si j'dois me taper le documentaire sur le coït des pingouins d'australie. j'appelle le reste de la bande et c'est parti pour une soirée pizza-tequila-gta. je verrouille toutes les portes, je mets la musique à fond, et j'en profite pour danser nu dans toutes les pièces de l'appart.
→ t'habites au cinquième, l’ascenseur est encore en panne, et ça te fait chier de devoir prendre les escaliers. tant pis, je mets mes écouteurs et je monte en rythme. au pire, ça me fera les fesses. j'attends le voisin/la voisine sexy et je monte derrière lui/elle. après tout, un cul vu n'est pas un cul perdu. je vais squatter chez le concierge en attendant que mon coloc passe pour lui sauter sur le dos en criant "hu cocotte !", et hop!, un voyage gratuit pas cher.
→ ton/ta coloc entre dans la salle de bain alors que t'es sous la douche. je hurle et couvre rapidement le minimum syndical. je l'arrose jusqu'à ce qu'il se casse en boudant. je l'invite à me rejoindre pour "faire des économies de manière ludique tout en favorisant les rapprochements".
→ ta voisine canon te demande gentiment de garder ses morveux le temps qu'elle aille chez son amant. c'est bête, j'ai aquaponey, et après je dois courir un marathon en faveur des lamas d’Ouzbékistan. ça dépend : elle me paye en nature ou pas ? ça tombe bien, j'avais besoin d'un nain pour faire le ménage sous mon lit.
→ ta coloc rentre en pleurs parce qu'elle vient de se faire plaquer, et elle te déballe toute l'histoire. je lui sors la boite à cookies "sos chagrin" et les mouchoirs. pas moyen. je la laisse en plan sur le canapé comme une vieille merde et vais en face le temps qu'elle trouve un autre pigeon. elle est bonne, alors je la prends dans mes bras pour la consoler, et j'en profite pour la peloter.
→ tuviens de passer 2h à chercher après tes sous-vêtements batman, et tu te rends compte que c'est ton coloc qui les a pris. d'la merde, je les remets pas après que ce crado les ait portés, même après lavage au javel et stérilisation (des vêtements, pas du coloc). je lui saute dessus pour les lui arracher : si je peux pas les mettre, lui non plus. c'est mon porte-bonheur, quasiment mon doudou, alors il a intérêt à me les rendre s'il veut pas finir à poil sur le balcon.
→ ton coloc ramène son plan fesses (la bonnasse du 3b) à l'appart' : déjà que je l'entends hurler comme une guenon du sien d'appart', j'ose même pas imaginer ce que ça va donner quand elle sera dans la chambre d'à côté. celle du 3b ? PARTOUZA ! attendez-moi les coupaings. je vais chercher le mien et on se fait un concours ?
→ ton ambiance de rêve dans un appart', c'est plutôt : posey, tous ensemble sur l'immense canapé, et enjaillement devant mario kart. tous à poil et on s'caresse. joey pas aimer les autres toucher à son mangé.
PSEUDO/PRÉNOM ▽yellowsubmarineÂGE ▽18SEXE ▽FPLANÈTE/PAYS/RÉGION ▽franceLES LICORNES, TU AIMES ? ▽je préfère les moutons T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ▽plutôt un crocodileTU NOUS AS CONNU COMMENT ? ▽ma blondie ON EST BAISABLE OU PAS ? ▽pireUNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ▽//UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ▽love love love
Dernière édition par Hibby-Blue Smith le Jeu 15 Jan - 20:26, édité 1 fois
Hibby-Blue Smith
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◊ a emménagé le : 23/02/2014
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Sujet: Re: hibby ▷ i wasn't crazy, i was divine Jeu 15 Jan - 20:04
Une fille bien. Un ange. Tels auraient été les mots pour me qualifier il y a quelques temps. Je ne suis plus vraiment la même. En même temps, tout a malheureusement changé. J'ai grandi, évolué, mais peut être pas dans le bon sens du terme. Disons que j'essaie de me rattacher à ce que je peux : la clope, l'alcool, l'argent, le sexe... Certaines personnes seraient étonnées de me savoir aussi rebelle, maintenant. Surtout mon père, mais il n'est plus là. C'est surement à cause de lui que j'ai déraillé. Ou plutôt à cause de sa mort. Maintenant, rares sont mes sourires sincères; rares sont bonnes mes intentions. Je manipule et je mens à longueur de temps, je ne supporte plus d'être gentille, serviable et souriante. Avant, j'étais tout bonnement parfaite, et on m'a arraché mon père. Alors à quoi bon continuer ? Si moralement j'ai beaucoup changé, je suis physiquement toujours la même. C'est peut être ça qui me sauve. Personne ne se doute de mes sombres pensées. J'ai toujours l'air d'un ange, avec mes yeux clairs et mes cheveux blonds. Mais vous devriez vous méfier...
Je suis née à Liverpool, il y a vingt trois ans de cela. Autant vous dire que j'étais dans une famille aimante, avec une adorable grande soeur avec qui je me suis toujours entendue. Étant la petite dernière j'étais plutôt gâtée, mais j'avais été élevée de sorte à ne pas être prétentieuse. Ma famille était plutôt aisée, mais je ne m'en suis jamais vantée. Au contraire, j'ai toujours cherché à éviter les princesses de ce genre, que je trouve tout simplement détestable. Mon enfance et début d'adolescence furent tout bonnement ordinaire, comme pour la plupart des filles. Lizzy, c'est ma grande soeur. On s'est toujours adorées, conseillées, entraidées, dans tout : les cours, la mode, les garçons. Je ne pouvais pas rêver mieux, j'avais la soeur la plus parfaite au monde ! Pourtant, un soir, tout a basculé... Je m'en rappellerai tout ma vie... J'entends ma soeur crier après mon père. Elle lui dit qu'elle va être en retard. Je la regarde et je l'envie, elle est sublime dans sa robe avec ses longs cheveux blonds coiffés. Je me dis que dans quelques années, ça serait moi à sa place, ça serait à moi de vivre mon premier bal de fin d'année. J'avais des amis et j'étais déjà allée en soirée, mais le bal me semblait tellement plus prestigieux ! Je me vois encore sourire à Lizzy et lui dire de passer une bonne soirée. Puis elle et mon père sont partis. Je n'ai jamais revu mon père. Lizzy m'avait promis de m'envoyer une photo de la salle une fois arrivée. Photo que je n'ai jamais reçue, et cela me semblait bizarre puisque Lizzy avait une bonne mémoire et qu'elle me l'avait promis. A la place, maman et moi avons reçu un appel. Tragique nouvelle. Maman met en haut parleur, et j'entends que la voiture s'est faite percuter par un camion, que le conducteur n'avait certainement pas vu venir, roulant trop vite. La scène de ma soeur criant à mon père qu'elle va être en retard passe en boucle dans ma tête. C'est la dernière image que j'aurai d'eux. Maman pleure déjà. Moi non, je n'y arrive pas. Je m'assoie par terre, le regard vide, il m'est impossible de réfléchir. Maman raccroche, et me murmure en sanglots qu'ils n'ont rien pu faire pour papa. Lizzy n'a rien de grave.
Le deuil, c'est difficile, et ça ne parait pas seulement insurmontable, ça l'est. Pour ma mère en tout cas. Elle refuse de voir Lizzy, sa propre fille. Elle est responsable selon elle. Je ne vois pas les choses de cette manière. Pour moi il n'y a pas de responsable. Seulement des victimes. Alors je vais voir Lizzy tous les jours. J'essaie de pousser maman à venir la voir, mais elle refuse constamment. Cela me blesse. C'était comme si elle rajoutait de l'huile sur le feu. A la place de tous se soutenir, elle rejetait pertinemment Lizzy. Puis elle a remplacé notre père, par quelqu'un qui me semblait de mauvais genre, quelqu'un aux intentions surement louches, qui ne prêtait même pas attention à moi. Je n'ai rien dit à Lizzy, je ne voulais pas l'inquiéter avec ça. Quand elle est rentrée à la maison, elle a découvert le nouvel amant de notre mère et la pilule est mal passée. Elle a décidé de partir. Je me sentais abandonnée de tous les côtés. Par ma mère et son nouvel amant, et de l'autre côté par Lizzy qui voulait partir le plus vite et le plus loin possible. Elle me propose de la suivre, mais je refuse. Je ne peux pas, je n'arrive pas à tirer un trait sur ma vie comme ça, contrairement à elle.
C'est là que j'ai commencé à changer, sans ma soeur, mon modèle, j'ai commencé à me renfermer sur moi même. Le souvenir de la nuit tragique me hantait et m’obsédait complètement. Je commence à sécher une journée de cours, puis deux. J'abandonne mes amis et m'en fait de nouveaux que je juge totalement plus cools. On sort tous les soirs, on fume, on se bourre et on s'amuse comme des tarés. Malheureusement, le manque d'argent commence à se faire sentir de mon côté, et maman est de plus en plus radin. Je me confie à son gigolo d'amant à ce sujet, puisque ma mère m'ignore de plus en plus. Un soir, tout déraille, je lui sors ses quatre vérités, je lui reproche d'avoir oublié mon père rapidement avec un crétin, je lui hurle que Lizzy doit être bien mieux sans elle à l'heure qu'il est, et d'autres horreurs que j'avais trop longtemps refoulées en moi. La réaction de ma mère se fait sans attendre, elle me tire par le bras et me fiche à la porte. Je suis restée quelques heures assise à rien faire. Puis j'ai décidé de m'en aller moi aussi. J'ai contacté Lizzy, et je suis arrivée ici, dans l'espoir de tout recommencer. Malheureusement sans diplôme, j'ai du mal à m'en sortir. J'ai alors trouvé un job qui me permet de gagner un peu d'argent : je suis escort girl. Bien sur, tout le monde l'ignore. J'accompagne des hommes au restaurant, à des réceptions, des hommes qui se sentent seuls et qui ont besoin de mon affection. Avant je refusais d'aller plus loin, mais j'ai perdu quelques clients à cause de cela, alors je vais jusqu'au bout, ça me permet de gagner plus... J'ai honte de l'avouer, mais j'aime me sentir désirée par eux. Mais je me battrais pour que ce secret soit bien gardé, et que personne ne l'apprenne jamais.